jeudi 29 janvier 2015

Le noeud de la sorcière T3 - Deborah Harkness

Présentation de l'éditeur (calman-lévy) - Fantastique
Traduction : Pascal Loubet

Diana Bishop et Matthew Clairmont reviennent dans le présent pour affronter d’anciens ennemis et de nouveaux dangers. Dans le domaine ancestral des Clairmont à Sept-Tours, la sorcière et le vampire vont retrouver presque tous les protagonistes du Livre perdu des sortilèges – à une exception près. Une terrible menace pèse sur leur avenir, et elle ne se dissipera que s’ils parviennent à récupérer les pages manquantes de l’Ashmole 782. Mais ils ne sont pas les seuls engagés dans cette quête et le temps presse, car la grossesse de Diana arrive à son terme. Des vieux châteaux en laboratoires universitaires, s’appuyant sur des savoirs séculaires aussi bien que sur les sciences modernes, depuis les collines de l’Auvergne jusqu’aux palais vénitiens, Diana et Matthew, décidés à protéger leur amour défendu coûte que coûte, finiront par découvrir le secret extraordinaire que les sorcières ont percé voilà des siècles et des siècles.


Venant de finir le tome 2, il me semblait nécessaire de poursuivre aussitôt avec le 3, afin de reprendre rapidement le cours du récit, car Deborah Harkness déborde d'imagination et l'abondance des personnages et des situations nous perd vite. 

Dés le début de ce tome 3, je me suis dit que l'auteur avait de nouveau sacrifié la recherche des pages de l'Ashmole pour se concentrer sur les gênes et les histoires de la famille, cela m'a un peu contrarié car il paraissait tellement vital de retrouver au plus vite ces pages, et pourtant des événements viennent sans cesse contrecarrer cette recherche… Les expériences de laborantins, dans cette première partie, vont bon train et nous retrouvons Chris, un ami de Diana dont je ne me souvenais même plus de son existence....
Je dois reconnaitre aussi que j'ai trouvé quelques passages un peu longuets à ce sujet, il a fallu attendre la moitié du livre pour que l'histoire reprenne son souffle avec la naissance des enfants de Diana et Matthew, cet accouchement repigmentant l'histoire en lui redonnant un ton plus magique.

Diana porte ce tome à bout de bras et tout ce qui concerne sa métamorphose est étonnante et superbe…Elle voyage beaucoup, et dirige son monde avec une assurance qui a grandi au fur et à mesure des 3 tomes, sa maturité est belle à voir.  Matthew, est plus en retrait dans ce retour au présent, s'enfermant un peu sur lui-même il n'a de cesse d'en finir avec Benjamin qu'il renie de toute ses forces, il faut dire que ce bougre donne du fil à retordre à la famille Clermont, mais ces passages, bien qu'édifiants et surprenants, nous détournent toujours de l'intrigue principale. Il faudra attendre la fin du livre pour revenir sur l'objet de toutes les convoitises, et voir une partie de l'énigme résolue. Une conclusion magistralement mise en scène qui arrive un peu vite par rapport à la montée du suspens, mais j'ai remarqué cela dans les 3 tomes. L'auteur s'éparpille consciemment et comme sous le coup d'un gong, elle se remet sur son sujet principal et se dépêche de nous combler de ses explications.

L'ensemble reste agréable à lire, même si j'ai eu beaucoup de mal à imaginer les sorts lancés par Diana, noeuds et cordelettes colorés qui sortent de ses mains, halos luminescents.. il faut avoir de l'imagination et je reconnais que Diana est un arc en ciel à elle toute seule dans ce tome. L'auteur exploite beaucoup de sentiments exaltés et différents tout au long de l'aventure, et ce phénomène donne l'impression d'une oeuvre considérable avec beaucoup de recherches, et une régularité dans le besoin de nous offrir un récit avec une qualité d'écriture, très descriptive et originale. 

Des personnages attachants, il y en a sans doute un peu trop, mais l'abondance de personnes, de lieux insolites, tant à renforcer l'univers qu'elle nous décrit avec une précision d'horloger. Je n'oublie pas de forts caractères Ysabeau, Marcus, Sarah, Galowglass…Jack, le rescapé du tome 2… qu'il me plairait de retrouver ...

Une écriture fine et rythmée qui ne nous laisse jamais dans l'inaction. Une conteuse qui nous ensorcele et qui clôt magistralement sa trilogie, donnant une envergure à Diana qui surpasse ce qu'on aurait pu imaginer avec une fin est à la hauteur de ce que j'attendais. L'histoire s'achève sur la vision d'une famille unie et forte, au début d'une ère de repos … Mais on pourrait aisément imaginer de nouvelles aventures … Pourquoi pas ! Je serai assez partante ! et vous ?



lundi 26 janvier 2015

Un genre par mois... le challenge d'Iluze revient avec Nathalie !



Un sympathique challenge auquel j'ai participé l'année dernière
et je rempile avec plaisir cette année !
Iluze a passé le relais à Nathalie !

 Les règles seront les mêmes que celles de l'année passée : pour réussir le challenge, il suffit de lire au moins un livre du genre choisi chaque mois. Il y a deux niveaux :
- L'Explorateur, qui participe tous les mois, avec deux jokers (deux possibilités de prendre un livre d'un autre genre que celui recommandé, si vous n'avez pas de livres dans ce genre-là ou s'il ne vous tente pas, par exemple) ;
- Le Touriste, qui participe les mois où ça le tente.

  Voici donc la liste des mois et des genres associés :




1. Janvier : Nouvelle
Anne Perry - La révélation de Noël

2. Février : BD ou Manga ou Comics
Lady Doll, la poupée intime de Vessella ( BD)

3. Mars : Fantasy ou Fantastique
Jim Butcher - Les dossiers Dresden T2

4. Avril : Historique
Robert Olmstead - Le voyage de Robey Childs

5. Mai : Contemporain
La bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina Bivald

6. Juin : Albums ou Beaux-Livres
La comédie française s"expose au petit Palais

7. Juillet : Romance ou Chic Lit ou Erotique
Rose Morte de Céline Landressie - Rose Morte T1

8. Août : Science-fiction
La flûte de verre froid de Julia Verlanger

9. Septembre : Essai ou tout autre livre non fictionnel (biographie, témoignage,…)
Joker/  Regrets mécaniques de Michèle Devernay

10. Octobre : Thriller, Polar ou Policier

11. Novembre : Classique ou théâtre

12. Décembre : Jeunesse ou Young Adult
Je m'inscris en Exploratrice ! et si vous voulez nous rejoindre c'est par ici ou par !

vendredi 23 janvier 2015

L'homme au manteau noir - Diane Setterfield


Présentation de l'éditeur (feux croisés) - Histoires de Vies
Traduction : Carine Chichereau

Pour impressionner ses amis, un garçon prend pour cible un corbeau posé sur une branche, et le tue d'un jet de lance-pierre. Pour la première fois, la mort entre dans la vie de William Bellman. Un acte aussi insignifiant que cruel qu'il oubliera sans peine. Devenu adulte, marié et père de famille, William, qui a connu une ascension sociale fulgurante se dévoue corps et âme à sa manufacture. Son enfance n'est plus qu'un lointain souvenir, tout comme la mort de ce corbeau. Tout semble aller pour le mieux dans la vie de William, mais les morts se multiplient dans son entourage, et ceux qui l'entourent disparaissent peu à peu. C'est à un enterrement que William voit pour la première fois un mystérieux personnage habillé de noir. Les terribles conséquences de son imprudence passée s'abattent alors sur lui. Désespéré, prêt à tout pour sauver le seul trésor qu'il lui reste, William et son étrange associé concluent un étrange marché.

Ah ! la la ! Comme je suis déçue de ce deuxième roman, ma déception est à la hauteur de mon attente qui aura duré pas moins de huit ans …Tellement enchantée par le treizième conte, je me suis précipitée sur celui-ci en me disant que cette longue attente avait du lui donner une belle maturité littéraire. 
La 4e de couverture exaltait déjà chez moi, un imaginaire fabuleux avec de la tension, du suspens, une intrigue pleine de virtuosité …. Vous l'aurez compris, je me suis montée le bourrichon toute seule et inutilement, je crois que la descente n'en aurait été que plus raide … 

Nous accompagnons la vie d'un homme dans les méandres de ces souvenirs qui nous conduisent à travers une vie simple et parsemées d'embûches, on appréciera son déterminisme dans la progression de sa carrière professionnelle qui régira toute sa vie… A l'orée de celle-ci, le souvenir d'un corbeau abattu de son lance-pierre lui revient en mémoire…. Pourquoi un souvenir si futile semble avoir tracé le chemin des actes de cet homme ??? 

Le fantastique, inexistant à mon goût, ne parvient pas à rendre mystérieux ce récit. L'insertion du freux a bien sûr une allure de mauvais présage, mais au contraire, il semble que celui-ci soit de bon augure … Alors on est aussi perdu dans les codes connus. Seules quelques citations sur la vie du corbeau et de ses parades habituelles les relient à l'histoire ou au message que l'auteur essaie de faire passer… D'ailleurs, on finit par se demander s'il y en a un et lequel ? 

Le freux Incarné par le fameux homme au manteau noir gère tout le suspens du roman …Il n'aura eu que quelques pages de présence sans intérêt, les discussions tiennent en quelques mots et ne nous apprennent rien sur leur relation et leur contrat … En fait qui est-il ? Un remord de la jeunesse de William qui prend vie et le poursuit… La folie de William fou qui a généré un ami virtuel qui veille sur lui, une sorte de corbeau gardien ! ou tout simplement William souffre d'un trouble de la personnalité, un genre de schizophrénie et il est ces deux hommes à la fois … Je vous convie donc à la lecture pour m'éclairer sur ce sujet ... 

Je n'ai même pas reconnu le style et l'écriture qui m'avait tant envoutés …Les faits s'enchainent sans aucune émotion, et les acteurs de ce roman restent peu attachants, peut-être un sursaut de chagrin quand on voit la folie de William face à la maladie de son entourage. 

Heureusement que ce livre fut court et vite lu car j'aurai sans doute jeter l'éponge, mais j'espérais toujours un retournement de situation qui n' est jamais arrivé. Alors, sans vraiment m'ennuyer, mais sans aucun entrain non plus, j'ai suivi les aventures de Will jusqu'au bout.. l'auteur devenant intarissable sur les manufactures de tissus, entreprises de créations et de vente de tissus, bref le livre finit comme il commence pour moi : sans tambour ni trompette … 

Malgré mes dires, je n'ai pas m'empêcher de repenser à un chef d'oeuvre du cinéma américain CITIZEN KANE * (je vous remémore l'histoire ci dessous en quelques mots pris sur Wikipédia)… En effet le fameux mot lâché pendant le dernier soupir de l'acteur "RoseBud" déclenche une extravagante recherche chez les journalistes, qu'a t il voulu dire avant de mourir ? En fait Orson Welles qui incarne le rôle de Kane a simplement donné le nom de son traineau, son jouet, ultime souvenir de son enfance, il n'y avait rien de plus à découvrir…  il servira de fil conducteur tout au long de sa vie comme pourrait le faire notre corbeau noir auprès de Williams…Cette approche est très personnelle.

Bien, je clos là ma chronique, car il ne sert à rien de ressasser mon mécontentement, j'ai une pensée pour toutes celles qui ont aimé son premier roman, et qui comme moi sont en attente d'explications sur celui-ci..… 

* Au début des années 40, Charles Foster Kane meurt dans son manoir de Xanadu, en prononçant dans un dernier souffle « rosebud » (bouton de rose) et en laissant échapper de ses mains une boule de neige. Ce dernier mot énigmatique attise la curiosité de la presse. Le journaliste Thompson est chargé de percer le mystère et va rencontrer tous ceux qui l'ont connu. Ces rencontres au présent où l'on plonge dans ses souvenirs sont accompagnées à chaque fois de flasbacks qui lèvent toujours un peu plus le voile sur sa vie. 
Tout jeune, il a dû quitter sa mère, qui se trouvait par hasard héritière d’une mine d’or, pour être élevé par un financier dans la perspective de sa fortune à venir. Devenu un grand magnat de la presse, il épouse la nièce du président des Etats unis et espère faire une carrière politique, carrière qui s'interrompt lorsque l'on apprend qu'il trompe sa femme avec Susan, une pseudo-cantatrice. Sa femme demande le divorce et Kane épouse alors Susan, qui se sépare de lui par la suite. Kane finit par mourir seul dans son immense manoir inachevé. 
Chaque personne qui l'a côtoyé, comme Thatcher, M. Bernstein, Jedediah Leland, Susan Alexander Kane et son majordome, a une perception bien particulière du personnage, souvent très différente de celle des autres : les récits, même entrecroisés, ne font donc qu'éclairer certains aspects ponctuels de Charles Foster Kane.

Vous trouverez ici l'avis de Choco


mercredi 21 janvier 2015

La révélation de Noël - Anne Perry


La révélation de Noël

Présentation de l'éditeur ( 10/18) - Policier
Lecture sur Kobo

Pour Emily Radley, la belle-soeur du célèbre policier Thomas Pitt, les fêtes de Noël s'annoncent désastreuses. Elle doit quitter sur le champs Londres, ses enfants et les mondanités pour passer ce Noël 1895 en Irlande, auprès d'une tante agonisante qui l'a demandée auprès d'elle. Brusquement plongée au coeur du magnifique et sauvage Connemara, dans un petit village perdu au bord de l'océan, Emily ne s'imaginait pas une seconde être confrontée à une affaire de meurtre commis sept ans auparavant. Tandis qu'une tempête ramène sur la grève souvenirs et remords du passé, Emily, aussi à l'aise dans les tourbières irlandaises que dans un salon de la gentry, remue les consciences de la petite communauté, en quête d'un secret bien gardé.

Anne Perry est un auteur très agréable à lire, mais, j'ai une petite préférence pour Patricia Wentworth qui officie dans la même catégorie. 

Ce petit recueil de Noël m'a permis de passer un bon moment court et suffisant car si j'ai été enchanté par les décors extrêmement bien décrits, l'histoire par elle-même a manqué un peu de consistance… 

Pour le petit rappel, l'auteur met en scène de temps en temps, des histoires courtes avec des parents ou connaissances de ses héros récurrents, ici ce sera Emily Radley, belle-soeur d'un des policiers Thomas Pitt que l'on retrouve régulièrement. 
Notre Emily se retrouve devant un cruel dilemme, passée des fêtes de Noël en famille ou partir au fin fond de l'Irlande, veiller une tante très malade, qui vit ses derniers jours, fâchée avec tout le reste de la famille depuis très longtemps… Moi franchement au premier abord, je n'aurai pas hésiter longtemps et Emily non plus, d'ailleurs, elle ne veut pas y aller, ce qui est assez légitime… Mais alors ! son mari la pousse dans ses retranchements et mue par une irrésistible culpabilité, elle se fait violence et part … Sympa le mari !. Bref , la voici partie sur la lande irlandaise très hostile ...Un petit côté des hauts de Hurlevents.

Le décor est planté, et les retrouvailles avec sa tante sont à la mesure du décor, sec, triste et venteux... car il s'agit bien d'une tempête énorme qui se prépare, prête à jeter le village et ses habitants dans de vieilles peurs et de vieux souvenirs liés à un naufrage meurtrier ...Mais je n'en dis pas plus ...L'atmosphère oppressante et le cadre pittoresque de ce coin du Connemara, où Emily va mener sa petite enquête sont sans aucun doute le point fort de l'histoire car malgré de bons ingrédients, l'affaire qu'Emily s'acharne a résoudre, est expédiée dans les dernières pages sans grand développement, pas de grandes surprises et une mise en place simple avec des coïncidences un peu trop explicites et téléphonées.... 

Mais cela ne vous empêchera pas de passer un bon petit moment de lecture avec ce récit court, parfait dans le cadre de Noël, même si on est loin des soirées mondaines et brillantes qu'avait espéré Emily à cette occasion. J'ai beaucoup pensé à l'Auberge de la Jamaïque de Daphné du Maurier qui parle aussi de naufragés, de naufrageurs avec une écriture plus scandée et intrigante, mais chaque auteur a son propre genre et Anne Perry reflète à merveille la société victorienne ou elle mêle habilement le plaisir des crinolines à la réflexion féminine.




dimanche 4 janvier 2015

Intrigue à l'anglaise - Adrien Goetz


Présentation de l'éditeur ( le livre de poche) - Policier

Trois mètres de toile manquent à la fameuse tapisserie de Bayeux, qui décrit la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. Que représentaient-ils ? Les historiens se perdent en conjectures. Une jeune conservatrice du patrimoine, Pénélope Breuil, s’ennuie au musée de Bayeux, jusqu’au jour où la directrice du musée, dont elle est l’adjointe, est victime d’une tentative de meurtre ! Entre-temps, des fragments de tapisserie ont été mis aux enchères à Drouot. Pénélope, chargée par le directeur du Louvre de mener discrètement une enquête, va jouer les détectives et reconstituer l’histoire millénaire de la tapisserie, de 1066 à la mort tragique de Lady Diana sous le pont de l’Alma…

Intrigue à l’anglaise a reçu le prix Arsène Lupin.


J'étais impatiente de lire ce roman policier, pas très long avec ces quelques 300 pages … Mais avec une intrigue en quatrième de couverture digne d'intérêt puisque mes balades m'avaient conduit en Normandie ou j'avais pu apprécié la ville de Bayeux et sa fameuse tapisserie ! Ce fut une bonne chose pour moi, car cela m'a permis de comprendre tout de suite de quoi l'auteur parlait, (un musée que je vous recommande car outre la tapisserie qui méritent vraiment le coup d'oeil, l'exposition qui l'accompagne est vraiment bien faite et enrichissante historiquement sur le sujet. Vous trouverez ici ma balade en normandie) 

Le fait de connaître la tapisserie et son contexte historique a contribué à me faire apprécier la lecture du roman car si je n'avais pas eu ces souvenirs … je ne sais pas franchement si j'aurai poursuivi ma lecture…. 

En effet, je termine ce livre avec un sentiment assez mitigé …Autant j'ai aimé l'intrigue de base et son côté historique, autant j'ai trouvé assez fouillis sa mise en scène et son approche… 

Le personnage principal Pénélope Breuil a du mal à gagner mon attachement, et pourtant c'est une jeune conservatrice curieuse et spontanée, et son premier poste dans la conservation du patrimoine est une chance assez inouïe, même si elle rêvait plutôt de travailler sur l'Egypte, sa passion ... Mais elle ne va pas avoir le temps de s'apitoyer sur son sort car autour d'elle, des agressions, des vols, des expertises qui tentent à prouver que certaines parties de la broderie ne sont pas les vraies, et qu'il manque même les derniers pans de la broderie... bref … Elle décide de mener sa petite enquête, partageant ses idées avec Wandrille, son compagnon et journaliste, qui restera en retrait dans cette affaire. 

Le style et l'écriture sont particuliers, et même si le début m'a séduit avec un ton assez enjoué, j'ai mis un peu de temps à m'y habituer. Cette histoire comporte de très bons passages assurant une crédibilité au récit et une recherche historique indéniable de la part de l'auteur, mais parfois il y a des comportements exagérés, incompris et des situations assez improbables… pas de suspens … un ton assez égal qui ne met pas de densité dans les moments forts ... Je n'ai pas été aussi emporté que le sujet me le laissait présager !
L'auteur insère également des doutes sur l'héritage de la couronne d'Angleterre, il rajoute aussi une dimension moderne avec les derniers moments à Paris de Lady Di .. et cet amalgame de situations et de personnages très éloignés du contexte de la tapisserie a rendu les choses confuses et un peu tirées par les cheveux … 

Comme vous l'aurez aisément compris, je n'ai pas été convaincu par le premier volet de cette série … Ayant reçu depuis en cadeau "Intrigue à Versailles" et "Intrigue à Giverny" (vous noterez l'originalité des titres !), je vais donc m'essayer de nouveau à ces lectures, espèrant y retrouver son sens du détail historique mais alimentant des intrigues plus musclées en rebondissements et en peps ! A suivre donc !






La Tapisserie de Bayeux, aussi connue sous le nom de Tapisserie de la reine Mathilde, et plus anciennement « Telle du Conquest » (pour « toile de la Conquête ») est une broderie du XIe siècle inscrite depuis 2007 au registre Mémoire du monde par l'UNESCO 

Elle semble avoir été commandée par Odon le Bayeux, le demi-frère de Guillaume le conquérant et décrit les faits relatifs à la conquête normande de l' Angleterre en 1066. Elle détaille les événements clés de cette conquête, notamment la bataille d'Hastings. Toutefois, près de la moitié des images relatent des faits antérieurs à l'invasion elle-même. 

Bien que très favorable à Guillaume le Conquérant au point d'être considérée parfois comme une œuvre de propagande, elle a une valeur documentaire inestimable pour la connaissance du XIe siècle normand et anglais. Elle renseigne sur les vêtements, les châteaux, les navires et les conditions de vie de cette époque. À ce titre elle constitue un des rares exemples de l'art roman, profane. Conservée jusqu'à la fin du xviiie siècle dans le Trésor de la cathédrale de Bayeux, elle est aujourd'hui présentée au public au centre Guillaume le conquérant qui lui est entièrement dédié.


jeudi 1 janvier 2015

Premier jour de l'année et voici l'heure des bilans ...

Premier jour de l'année et voici l'heure des bilans… 
Mais je n'en ferai pas … et non … !

Mes challenges ont tous été mené à bien... 
beaucoup de lectures ont ensoleillé cette année ... 

Je laisse les souvenirs de toutes ces histoires lues, dans un coin de ma mémoire, 
ils s'amuseront avec le temps et animeront mes rêves la nuit...

Aujourd'hui, je regarde devant et je suis déjà impatiente de mes nouvelles lectures 
qui vont alimenter ce blog et mon imagination. 

Il me tarde de vous rejoindre ou de continuer sur les challenges prévus, celui de Vepug avec l'ABC du polar, celui de June (Un auteur dans ma pal), de Zina (les dames en noir, Dark Fantasy et déstockage de PALS en étroite collaboration), celui de la Licorne ( thrillers et fantasy) et enfin celui de Nessa (1 mois - 1 consigne) … non ! j'oubliais MarieJuliet qui anime le challenge de l'imaginaire ! 
Que de bons moments en perpective, sans compter quelques petites Lectures Communes de temps en temps ... hein ma Stellade ! et un beau Swap avec ma Choco, des concours et des interviews avec BookenStock ... Encore une belle année qui se profile ...

Alors plutôt que des bilans, 
ce sera l'heure des remerciements ...

Je remercie toutes celles et ceux qui prennent le temps de venir s'évader quelques minutes ici ... 
Merci de vos commentaires, de votre gentillesse, et de votre entrain
tout cela donne envie de continuer 
et de recommencer cette année avec énergie !   
Et merci aussi de l'amitié de certaines sur L@ et dans la vie.

A toutes,  EXCELLENTE ANNÉE 2015 ! 

Mais c'est aussi le démarrage de la deuxième session du challenge de la Licorne

Alors, je vous souhaite aussi de belles lectures 
de romans "policiers-Thrillers" tout au long de ses deux mois, 

Vous avez donc jusqu'au 28 février pour lire 
et chroniquer 1, 2 , ou 3 policiers - Thrillers selon la catégorie choisie, à bientôt