dimanche 13 mai 2012

Au risque des ténèbres - Susan Hill








Présentation de l’éditeur 

Lafferton frissonne encore des récents événements qui ont soulevé un vent de panique. Seule l’affaire du petit David Angus, littéralement volatilisé depuis huit mois, n’a pas encore été classée. Un véritable supplice pour l’inspecteur Simon Serrailler, résolu à donner des réponses, enfin, a sa mère, dévorée par l’angoisse. Bientôt, un deuxième enfant, un troisième, disparaissent dans des conditions similaires. Pas de corps. Pas de mobile. Pas de profil. Rien. Les agressions et les morts brutales se suivent sans se ressembler. A Lafferton, le diable est-il donc à ce point insaisissable ? 


Ce livre est le troisième opus des aventures de Simon Serrailler, policier de son état, et même si je n'ai pas lu les deux précédents, j'ai plongé avec délice dans la vie de Lafferton, petite bourgade d'Angleterre (totalement imaginée par Susan Hill), et je ne suis pas déçue, loin s'en faut ! 



Simon Serrailler, chef de la Police, est à l'opposé de tous les clichés des supers héros que l'on peut rencontrer dans les polars. Il est extrêmement attachant, avec ses doutes, ses erreurs, profondément humain. S'il donne tout son relief à l'histoire, les personnages "périphériques" s'étoffent au fil des pages, ils influencent d'une façon ou d'une autre l'existence de Simon, et par la même, l'intrigue principale. Et si l'on découvre assez rapidement qui est le serial killer, les éléments s'assemblent tel un puzzle et des drames se nouent et se dénouent peu à peu autour de l'enquête principale. Toutes les certitudes des personnages s'étiolent au fil des pages, le tout dans une atmosphère que je qualifierai de "so british", où les tempêtes effacent les preuves mais apportent aussi leur lot de drames. Au gré des chapitres, Susan Hill nous plonge dans une chronique qui n'a rien d'ordinaire, décrivant les situations et les personnages par petites touches, mais avec une telle intensité que l'on ne s'ennuie pas un instant. Le mal est là, insidieux, prêt à faire surface. 



"La mort a ses habitudes", le quatrième roman mettant à nouveau en scène Simon Serrailler est en librairie, mais avant de le lire, je vais me ruer sur les deux premiers "Meurtres à Lafferton" et "Où rôdent les hommes" dont toutes les critiques que j'ai pu consulter sont enthousiastes.

Signée Izagh

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