mercredi 30 mai 2012

Challenge "Lire c'est le pied" - très attendu ...

Challenge organisé par Lisalor et Stellade.

Faire une photo originale de nos pieds ou en rapport avec. Mettre notre lecture en cours lors de la photo ou de parler d'un livre dont la lecture fut pour nous "le pied'. 
Nous sommes beaucoup à avoir tenté l'expérience : Myiuki22, Lightok, Pomm, Bea25, Delcyfaro, Cacahuete, Velpug, Falline, June, Estellecalim, Lux Oxa, Extravagance

ETRE ... PIED à ETRE..TAT...


Comme mon petit voyage en début de mois m'a entraîné en Normandie, j'ai laissé libre cours à mon imagination et Etretat sera le thème de mon petit challenge. Parler d'Etretat et de ses magnifiques falaises est un pléonasme. Mais c'est aussi la ville de villégiature de Maurice Leblanc, il y a écrit de nombreuses aventures d'Arsène Lupin. 


 


La visite de sa maison (donne un peu le frisson d'ailleurs...) m'a redonné envie de lire "l'aiguille creuse" que j'avais beaucoup aimé quand j'étais "toute jeune fille"... le temps passe.
J'étais également collée devant  la série télévisée avec Georges Descrières, 
Un bon moment de détente !

Le clou du spectacle après la visite de la maison fut d'aller prendre l'air à quelques kilomètres sur la falaise et de pouvoir admirer le paysage.


Passage tiré de "l'Aiguille creuse" - M. Leblanc
"A quarante ou cinquante mètres de cette arche imposante qu'on appelle la porte d'Aval et qui s'élance du haut de la falaise, ainsi que la branche colossale d'un arbre, pour prendre racine 
dans les rocs sous-marins, s'érige un cône calcaire démesuré, 
et ce cône n'est qu'un bonnet d'écorce pointu posé sur de vide ! 
Révélation prodigieuse !  Après Arsène Lupin, voilà que Bautrelet découvrait 
le mot de la grande énigme, qui a plané sur plus de vingt siècles ! " 

Le mystère de l'aiguille creuse referme un secret que les rois de France se transmettent depuis Jules César ... et dont Arsène Lupin s'est rendu maître. L' aiguille contient le plus fabuleux trésor jamais imaginé, il rassemble les dotes des reines, perles, rubis, saphirs et diamant, la fortune des rois de France....  Pas qu'un petit trésor !!!

Et tout à coup, devant ce spectacle, qu'elle ne fut pas ma surprise, en fixant le rocher sortant de l'eau, ma vue se dédouble et voyez par vous même, je vois un pied ! Mon pied !!! 
Je rêve, je divague.....
  je crois que les histoires de pieds de Stellade et Lisalor me montent à la tête ... 


Plus qu'une chose à faire, je retourne chez moi en Vendée dans ma petite maison, 
retrouvez la sérénité, oublier ces hallucinations et arrêter de penser A DES PIEDS !!! 

Un plongeon dans ma bibliothèque me fera le plus grand bien !



J'ai "pas dit" dans la forêt !!!!!!!  On dirait des oreilles de lapin en plus, 

j'ai dit dans la bibliothèque !!!


Ah ! voilà, que du Bonheur ! C'est ce qui s'appelle plonger dans le lecture.
A bientôt pour de nouvelles aventures ...

Cette chronique n'aurait pas été possible sans la complicité de ma moitié
 qui m'a aidé à faire les photographies, 
et nous avons eu de bonnes crises de fous rires... 

Je me souviendrai longtemps de ce bon moment de fantaisie littéraire...

dimanche 27 mai 2012

Au bon roman - Laurence Cossé

Présentation de l'éditeur (folio) - Lectures Histoires de vie
Un fou de Stendhal est abandonné en forêt. Une très jolie blande quitte brusquement la route qu'elle connaît comme sa poche. Un breton sans histoire rencontre au bord d'une falaise deux inconnus inquiétants. Nous ne sommes pourtant pas dans un roman policier. Les agresseurs ne sont ni des agents secrets ni des trafiquants. Ils ne s'attaquent qu'à des tendres : un ancien routard devenu libraire, une mécène mélancolique, des romanciers...
Qui, parmi les passionnés de lectures, n'a rêvé un jour que s'ouvre la librairie idéale ? Une librairie vouée au roman où ne seraient proposés que des chefs d'oeuvre ? En se lançant dans l'aventure, Ivan et Francesca se doutaient bien que l'affaire ne serait pas si simple. Comment, sur quels critères, allaient-ils faire le choix des livres retenus ? Parviendraient-ils un jour à l'équilibre financier ? Mais ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'était le succès.

Avant la lecture : Après une courte discussion sur le forum de Livraddict, nous nous sommes mises d'accord Malou et moi pour lire cette histoire de concert. J'avais ce livre depuis longtemps dans ma PAL, je n'avais pas l'énergie nécessaire pour m'y atteler, allez savoir pourquoi !

Après la lecture : Ce livre est d'une grande ambiguité pour moi, le sujet me plaisait mais la tournure de l'histoire ne m'a pas convaincue. Elle s'est déroulée devant moi sans que j'arrive vraiment à rentrer dedans, j'ai l'impression d'avoir survolé l'histoire.

On y vit la création d'une librairie en plein coeur de Paris, et ce, à travers le récit de ses créateurs Van et Francesca. En effet, il raconte à un officier de police, les déboires qu'ils ont eu avant, pendant et après la création de leur boutique, et maintenant ce sont des menaces verbales qui sont proférées contre le comité de lecture ... Une enquête va être ouverte, mais il faut des éléments, des preuves, et franchement, ils n'ont pas grand'chose ... L'officier pense, comme le lecteur, que si on veut vendre les meilleurs romans sur le marché, on rend forcément jaloux tous ceux qui n'y trouvent pas leur place, et à partir de là, n'importe quel auteur ou éditeur peut être le présumé coupable, autant dire une aiguille dans une meule de foin .... Le monde de l'édition est assez malmené d'ailleurs, et on trouve beaucoup de caricature.

Je ne cache pas que j'ai failli décrocher plusieurs fois, et j'avoue que certains passages n'apportaient rien à l'histoire, et la rendait compliqué en suivant des pistes superflues et sans intérêt pour la pseudo enquête, comme l'histoire d'amour assez bizarre entre Van et Anis ... Si l'auteur a voulu jouer la carte de l'enquête, et bien s'est raté car il n'y a rien de policier dans ce roman, l'enquête n'avance à rien, et on ne sait pas à quoi sert l'officier de police, sinon à servir de fil rouge pour nous permettre de connaître les faits dans l'histoire. On s'ennuie un peu de leurs discussions interminables, et combien de livres... et combien d'auteurs... des énumérations qui n'en finissent pas... et qui n'apportent toujours rien au lecteur, et ne nous renseigne pas non plus sur l'avancement de l'enquête.

Le style n'a rien d'exaltant, c'est bien écrit. Le sujet et l'histoire démarrait bien presque à la façon d'un bon policier, puis s'essouffle très rapidement.
J'ai aimé certains passages, comme l'ouverture de la librairie avec des portraits de personnes venant arpenter les rayons, et on s'y retrouve un peu quand on aime déambuler dans des librairies. On est toujours à la recherche du "livre" parfait qui renferme l'histoire qu'on aurait eu envie de lire ... On comprend aussi les sacrifices de Francesca qui a tout donné pour mener à bien son rêve, le portrait de cette femme est le seul qui soit "a peu près" attachant. Les autres personnages sont assez insipides, sauf ce professeur qui fait des ménages pour vivre, et l'employé de la librairie, finalement les seconds rôles sont plus divertissants.

Bon, vous l'aurez compris, je l"ai lu, mais sans passion et je l'ai fini en traînant un peu la patte... J'avais entendu dire par certains que c'était un chef d'oeuvre de la littérature française... Je cherche encore, on est beaucoup à ne pas avoir les mêmes valeurs ! mais il en faut pour tous les goûts ! Une histoire qui aurait pu être beaucoup plus captivante si on était resté plus dans l'intrigue, mais encore faut-il avoir matière à faire un bon policier ...  mais je pense que la tournure de l'histoire ne le permettait pas, ici.
Je reste dons un peu sur ma faim ! Un auteur qui ne m'a pas convaincu.

Lecture commune avec Malou, dont vous trouverez la chronique ici


mardi 22 mai 2012

L'empire ultime T1 - Fils des Brumes - Brandon Sanderson

Présentation de l'éditeur (livre de poche) - Fantasy 

Les brumes règnent sur la nuit, le Seigneur Maître sur le Monde. 
Vin ne connaît de l'Empire Ultime que les cendres de Luthadel, les pluies de cendre et le regard d'acier des Grands Inquisiteurs. Depuis plus de 1000 ans, le Seigneur Maître gouverne les hommes par l atterrer. Seuls les nobles pratiquent l'allomancie, la précieuse magie des métaux. Mais, Vin n'est pas une adolescente comme les autres. Et le jour où sa route croise celle de Kelsier, le plus célèbre voleur de l'empire, elle est entrainée dans un projet fou : renverser l'Empire. 

Avant lecture : Il me tardait de commencer ce livre, la lecture d'Elantris m'avait beaucoup plu, et j'étais impatiente de retrouver sa griffe. Les chroniques et les avis des lecteurs étant dans l'ensemble nettement favorables, cela ne faisait que rajouter de l'eau à mon moulin… 


Après lecture : Je rejoins donc le camp des "enthousiastes", j'ai dévoré ce roman de 900 p en quelques jours, et cela prouve mon engouement, car je lis assez lentement d'habitude. Une belle histoire pleines de sentiments et d'intelligence. On rentre très vite dans le décor de ces villes fantomatiques arrosées de cendres constamment, la vie des "Skaas" y est sombre et glauque parfois. Dans cet univers particulier, les personnages sont beaux et charismatiques avec Vin et Kelsier en tête, Kelsier, parce que la part d'ombre qu'il a en lui le rend intrigant et donc intéressant et Vin, jeune fille qui est la fraîcheur et l'innocence dans ce monde implacable…Ils ont tous une force de caractère ou un charme qui donne envie de les connaître plus en profondeur, C'est le cas d'Elend, de Yazed, ou de Dockson… On est déçu du sort Kelsier, il part avec de grandes zones de mystères, tout comme Reen, le frère de Vin, personnage secondaire, voir même tertiaire… mais avec un potentiel de questions énormes. Enfin, la suite ne manquera pas de piquants, et donnera sûrement les premières réponses à toutes mes questions. 

L'histoire est intéressante à tout point de vue, et ne tourne pas juste autour des personnages, elle intègre des points de vue économiques et politiques, certains passages peuvent même être un peu long sur ces sujets, mais cela campe bien les différents pouvoirs et donne encore plus de relief et de grandeur à la rébellion qui se prépare. Cette rébellion qui devrait redonner de la couleur à toute cette grisaille ...

L'originalité de ce roman tient aussi dans l'utilisation du métal, façon très innovante d'intégrer des dons aux personnages. Il fallait y penser car il n'est pas évident de se renouveler dans le genre. L'allomancie est une magie qui intègre le métal et lui donne des pouvoirs dans la façon de le brûler à l'intérieur même de son corps. Un lexique en fin de livre est appréciable et reformule bien les pouvoirs et leur utilisation. Je n'y connais rien en métallurgie, mais les explications paraissent cohérentes et scientifiquement ça a l'air de tenir la route. On voit que le sujet a été travaillé. Il y aurait beaucoup de choses à dire encore sur le monde même dans lequel ils vivent, on entr'aperçoit des créatures spéciales, spectres de le nuit, "les kandras", et on en imagine bien d'autres ... Un régal pour l'imaginaire.

Le tome 1 pourrait se lire comme un roman complet sans suite, je trouve que l'histoire s'achève bien et même s'il reste des explications à venir, on a l'impression que cette victoire clôture bien cette première partie. Mais heureusement que l'histoire va continuer car il reste encore beaucoup de choses à découvrir et je suis bien contente que le tome 2 soit sorti en poche... allez un peu de "potin" et je cours à la librairie.


Petit recherche de chimie pour les petits curieux : Le potin existe bien, c'est un alliage de cuivre, d'étain et de plomb (avec parfois des traces d'autres métaux) largement utilisé par les peuples gaulois pour fabriquer leurs monnaies. Les pièces de monnaie en potin étaient le plus souvent coulées et non frappées. Cette monnaie gauloise était principalement utilisée dans le nord des Gaules.

mardi 15 mai 2012

Meurtres pour rédemption - Karine Giebel


Présentation de l'éditeur (Pocket) - Lectures Policiers

Marianne, vingt ans. Les barreaux comme seul horizon. Perpétuité pour cette meurtrière. Indomptable, incontrôlable, Marianne se dresse contre la haine, la brutalité et les humiliations quotidiennes.
Aucun espoir de fuir cet enfer, ou seulement en rêve, grâce à la drogue, aux livres, au roulis des trains qui emporte l'esprit au-delà des grilles. Grâce à l'amitié et à la passion qui portent la lumière au coeur des ténèbres.
Pourtant un jour, une porte s'ouvre. Une chance de liberté. Mais le prix à payer est terrifiant pour Marianne qui n'aspire qu' à la rédemption...

Avant  lecture:  Je n'ai entendu que des compliments sur cette auteure et ses romans, comment ne pas tenter l'expérience ? La première blogueuse qui m'a sans le savoir incité à lire ce livre est Sophie du blog "Les bonheurs de Sophie" et Dup de chez "Book en Stock". Je les en remercie du fond du coeur car ce fut pour moi, une grosse claque, une très grosse claque ! 

Après lecture :  Par ou vais-je commencer ? ... Ce livre restera marqué dans ma mémoire pour longtemps, je n'ai jamais lu aussi vite, 980 pages en 4 jours, pour moi c'est un record !. Mais attention je déconseille ce livre aux âmes trop sensibles car certaines scènes de torture font monter la bile de l'estomac ...

L'histoire de Marianne est celle d'une femme livrée très jeune au monde carcéral. Elle apprend à ces dépens l'horreur et la monstruosité de certains hommes (et femmes). On est ulcéré par la lâcheté et la méchanceté gratuite des matons comme Solange, la marquise ou Portier. Il est vrai que le monde carcéral en prend pour son grade... mais heureusement, ils ne sont pas tous à mettre dans le même panier, Daniel et Justine sont restés très humains. Dans ce livre, il y a beaucoup de violence, mais aussi beaucoup d'amour, et c'est sans doute pour cela que les sentiments du lecteur sont sans arrêt perturbés et malmenés. On se rend compte à quel point l'amour peut être fort, aimer et se faire aimer va l'aider à tenir, et va lui permettre de déplacer des montagnes, et de se gonfler de courage, et elle en a du courage, cette petite ! On n'oublie pas que c'est une criminelle, mais, on sent bien que c'est une agressivité d'auto-défense, ce n'est pas une mauvaise fille au fond, et son attitude avec Clarisse, la secrétaire de Forestier, le prouve.
Je ne raconterai pas l'histoire car la découverte personnelle sera plus enrichissante, suspens oblige... Mais lorsqu'elle entraperçoit une lumière au bout de son calvaire, elle va croire son salut et sa liberté à portée de mains et va aussi apprendre en même temps que trahisons et injustice font partie de ce cadeau empoisonné.

L'héroïne est un mélange de "Nikita" et de "Lisbeth Salander" dans "Millénium". Elle a un "foutu" caractère cette "Marianne", un caractère qui la rend en même temps irritante et très attachante, elle soulève constamment des jalousies et perturbe les règles. Elle est intelligente et comprend comment s'anime la vie autour d'elle, elle a promis de ne jamais aimer, de ne jamais faire confiance... mais elle reste si humaine que nous en sommes touchés jusqu' à la fin.

Le style est enlevé, jamais de repos, on adopte le mode de vie carcérale. Et sans relâche, on imagine la vie de Marianne. Les mots utilisés par l'auteur sont savamment choisis, ils sont des poignards qui transpercent notre coeur et nous émeuvent à chaque instant. Un style pur, des termes crus, réalistes et qui rendent cette histoire hélas ! très crédible !

J'ai grommelé de rage, j'ai ri (très peu, il faut bien le dire), j'ai hurlé d'indignation et j'ai même versé une petit larme à la fin... Ce qui n'est pas trop mon genre d'habitude, car je suis plus touchée par les films, que par les livres. Mais là, je m'encline, Madame Giebel !
J'ai été submergé d'émotion tout au long de ce livre. Magnifique !


Le Mardi sur son 31 ...


L'idée est simple, tous les mardis, vous ouvrez le livre que vous êtes entrain de lire à la page 31 et vous choisissez une phrase. Elle peut-être révélatrice du roman, vous plaire par son style, vous déplaire... Bref vous êtes libres !Pourquoi la page 31 ? Parce que c'est au début du roman, mais pas trop tôt non plus. Et c'est aussi parce que Sophie est née un 31 ! Retrouvez ces phrases sur son blog


"- Ils étaient tous morts quand il m'a fait sortir, dit-elle. Tous morts : les soldats, les contremaîtres, les lords...tous morts. Même lord Tresting et ses obligateurs. Le maître m'avait laissée quand les bruits ont commencé pour aller voir ce qui se passait. En sortant, je l'ai vu étendu dans son propre sang, avec des coups de couteau dans la poitrine. L'homme qui m'a sauvée a jeté une torche dans le bâtiment quand on est partis.
- Cet homme, demanda Mennis. Il avait des cicatrices sur les mains et les bras, jusqu'au-dessus des coudes ?
La jeune fille hocha la tête en silence.
- Quel genre de démon était cet hommes-là ? marmo  ma l'un des skaa, mal à l'aise.
- Un spectre des brumes...."

tiré de "L'Empire Ultime - T1 Fils des Brumes" de Brandon Sanderson - page 31

Très bonne lecture pour l'instant, de la fantasy comme je l'aime, inventive et pleine de rebondissements, des héros charismatiques et ... Bon j'arrête là, vous serez la suite dans ma future chronique. Bon Mardi !

dimanche 13 mai 2012

Daddy's Girl - Margie Orford

















Présentation de l'éditeur 
A l'approche de la Coupe du monde de football, Cape Town s'est dotée d'une multitude de caméras. Mais, sous l'œil de Big Brother, une fillette est kidnappée dans les beaux quartiers de la ville. Y a-t-il un lien entre la disparition de Yasmin Faizal, 6 ans, et celles d'autres jeunes victimes des règlements de comptes entre chefs de gangs ? 

Séparé de sa femme dans des circonstances difficiles, le capitaine Riedwaan Faizal, membre de la brigade antigang, apparaît comme le suspect idéal. Avec l'aide de la profileuse Clare Hart, le policier écarté de l'enquête, se lance à la recherche de sa fille... 
Avec ce roman on plonge dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui et Cap Town, ville à la violence ordinaire où gangs et magouilles policières se cotoient, avec en arrière-plan, les dérives de la fin de l'apartheid. 

Tout le récit se déroule sur 7 jours, 7 petits jours pour retrouver une fillette disparue, fait qui est devenu anodin dans cette ville, où les ghettos ne sont plus entre Noirs et Blancs mais entre Noirs et Noirs, "Les choses avaient changé pour les riches… / Rien n'avait changé pour les pauvres". On plonge dans une guerre des gangs où tous les extrêmes sont permis pour conquérir encore plus de territoires et mettre la main sur les trafics en tout genre. Des petites filles se retrouvent au milieu de cette guerre, victimes innocentes de personnages sans scrupule, prêts à tout pour assouvir leur désir de pouvoir. L'une d'entre elle est la fille d'un policier qui, par enjeux politiques, se retrouve très vite écarté de l'enquête. Aidé d'une de ses collègues, il fait alors appel à une profileuse, et ils vont menés une enquête où le temps joue contre eux et où les autorités en place leur mettent des bâtons dans les roues. Ce livre est impitoyable, on est happé par un suspense implacable, qui nous tient en haleine d'un bout à l'autre. 

Deux autres précédents romans "Les captives de l'aube" et "Roses de sang" mettent en scène Claire Hart la profileuse, ils sont sur ma liste pour les prochains jours. 

Un petit mot sur l'auteur Margie Orford : c'est une journaliste d'investigation qui a grandi en Namibie et en Afrique du Sud et qui vit aujourd'hui à Cap Town. Elle mène un combat quotidien pour la cause des femmes et des exclus de son pays. 

signée Izagh

Au risque des ténèbres - Susan Hill








Présentation de l’éditeur 

Lafferton frissonne encore des récents événements qui ont soulevé un vent de panique. Seule l’affaire du petit David Angus, littéralement volatilisé depuis huit mois, n’a pas encore été classée. Un véritable supplice pour l’inspecteur Simon Serrailler, résolu à donner des réponses, enfin, a sa mère, dévorée par l’angoisse. Bientôt, un deuxième enfant, un troisième, disparaissent dans des conditions similaires. Pas de corps. Pas de mobile. Pas de profil. Rien. Les agressions et les morts brutales se suivent sans se ressembler. A Lafferton, le diable est-il donc à ce point insaisissable ? 


Ce livre est le troisième opus des aventures de Simon Serrailler, policier de son état, et même si je n'ai pas lu les deux précédents, j'ai plongé avec délice dans la vie de Lafferton, petite bourgade d'Angleterre (totalement imaginée par Susan Hill), et je ne suis pas déçue, loin s'en faut ! 



Simon Serrailler, chef de la Police, est à l'opposé de tous les clichés des supers héros que l'on peut rencontrer dans les polars. Il est extrêmement attachant, avec ses doutes, ses erreurs, profondément humain. S'il donne tout son relief à l'histoire, les personnages "périphériques" s'étoffent au fil des pages, ils influencent d'une façon ou d'une autre l'existence de Simon, et par la même, l'intrigue principale. Et si l'on découvre assez rapidement qui est le serial killer, les éléments s'assemblent tel un puzzle et des drames se nouent et se dénouent peu à peu autour de l'enquête principale. Toutes les certitudes des personnages s'étiolent au fil des pages, le tout dans une atmosphère que je qualifierai de "so british", où les tempêtes effacent les preuves mais apportent aussi leur lot de drames. Au gré des chapitres, Susan Hill nous plonge dans une chronique qui n'a rien d'ordinaire, décrivant les situations et les personnages par petites touches, mais avec une telle intensité que l'on ne s'ennuie pas un instant. Le mal est là, insidieux, prêt à faire surface. 



"La mort a ses habitudes", le quatrième roman mettant à nouveau en scène Simon Serrailler est en librairie, mais avant de le lire, je vais me ruer sur les deux premiers "Meurtres à Lafferton" et "Où rôdent les hommes" dont toutes les critiques que j'ai pu consulter sont enthousiastes.

Signée Izagh

vendredi 11 mai 2012

La Librairie des Ombres - Mikkel Birkegaard

Présentation de l'éditeur (10-18) Lectures policiers


A Copenhague, Luca, propriétaire d'une librairie, décède brusquement. Son fils, Jon, avec qui il a rompu tout contact depuis vingt ans, en hérite. Il découvre alors que son père était à la tête d'une société secrète de "lettore", des personnages dotées de pouvoirs exceptionnels permettant d'influencer la lecture des autres... mais aussi de les manipuler jusqu'au meurtre. Très vite, l'évidence s'impose : la mort de Luca n'a rien de naturel. Y a-t-il un traître parmi les membres de cette mystérieuse communauté ? Déterminé à venger son père, Jon se lance dans une quête à haut risque, dans un monde où les livres ont le pouvoir de vie... et de mort.

Avant la lecture : Quand on aime lire, et que son deuxième chez soi "spirituel" se voudrait être une librairie, il est impossible de passer à côté de ce bouquin, superbe couverture et sujet captivant au premier abord. Tout cela est très accrocheur, que va t-il en être ? Les critiques sont mitigées sur ce livre, et souvent, elles ne sont pas mirobolantes....

Après la lecture : Campons le décor : Luca Campelli, amateur de livres anciens à Copenhague, possède une librairie ancienne aux charmes certains (petits recoins, lumière tamisée, étagères en bois qui regorgent de livres en tout genre... bref je l'ai imaginé comme je les aime). Ce malheureux décède seul dans sa librairie, un arrêt cardiaque dit-on !. Son fils, jon, brillant avocat, hérite de la librairie dont il souhaite se débarrasser dans un premier temps. Il s'y rend pour en décider et rencontre 2 des employés de son père, Iversen et Katherina, qui vont bientôt lui expliquer que, outre leur activité liée à la vente de livres, ils font aussi partis d'une société secrète de "lettore". Elle regroupent deux types de personnes : les émetteurs et les récepteurs. C'est un peu compliqué, je résume :  les émetteurs peuvent influencer un auditoire et modifier la perception de leur lecture, les récepteurs, eux, ont un "eniène" sens très développé qui leur permettent d'entendre tous textes lus à proximité. On comprend aisément que ces dons sont des armes redoutables... Au départ, cette société se crée dans le but de favoriser le développement de la lecture, et notamment chez les enfants, mais il est bien évident que de mauvais esprits vont détourner le but primaire de ce don, en le manipulant à mauvais escient. Jon est un peu désemparé quand il apprend tout ça, et on le comprend !!! C'est déjà un peu aberrant cette histoire... Avec le décès de son père, (on pense à un meurtre), puis de nombreuses attaques sur la librairie et ses employés, l'organisation de l'ombre a donc décidé de frapper. Jon doit rallier les "lettore" pour combattre, mais il semble qu'il y ait un traître parmi eux !...

L'idée de base n'est pas inintéressante, mais il y a beaucoup d'invraisemblance, et on peine un peu à croire certains passages, le don qu'ils évoquent n'est pas assez exploité et manque de réalisme. De ce fait, il est dur de rentrer dans l'histoire, je suis restée spectatrice et les personnages ne m'ont pas touchés.

J'ai eu l'impression que l'auteur avait oublié de nous donner certaines clefs pour tout comprendre. On se demande comment tout à coup il découvre que c'est Remer qui est impliqué... quelle coincidence ! Et puis l'idylle entre Jon et Katherina n'est pas très romantique, il se jette dessus un soir, sans que l'on est rien vu venir avant.... Paw qui change de camp en faisant son meaculpa, et Jon qui naïvement le croit... Beaucoup de coincidences et de naïveté chez des personnages sans aucun charisme, ni attachement.

La puissance de l'esprit est un vaste sujet, et l'histoire n'est pas assez bien ficelée pour qu'on y croit vraiment, paradoxalement et malgré ces invraisemblances, je ne me suis pas ennuyée mortellement à la lecture de ce livre car les scènes d'actions s'enchaînent assez rapidement.

La fin est à la hauteur de l'histoire, elle parait faite à la "va-vite",  le final ressemble à un grand feu d'artifice, qui part dans tous les sens .... on a encore du mal à trouver quelques cohérences et on a pas de réponses à nos questions. Bref vous l'aurez compris, je n'ai pas vraiment accroché, cette histoire n'est pas assez travaillée, fouillée à mon goût, trop d'invraisemblances finissent par décevoir. J'attendais beaucoup plus de cette histoire dont le sujet paraissait original et aurait pu trouver une place de choix dans le genre "fantastique".


Lecture commune du 11 mai 2012 organisée par Grizelda, ici
avec : Cerisia, Favole, livrons-nous, lizi, mabibliothequeetmoi, myiuki22, nin4, tachas

mercredi 9 mai 2012

Seul le silence - R.J.Ellory


Présentation de l'éditeur (Sonatine) - Lectures Policiers

Joseph Vaughan, écrivain à succès, tient en joue un tueur en série, dans l'ombre duquel il vit depuis l'enfance. Trente ans plus tôt : Joseph a 12 ans lorsqu'il découvre dans son village du Sud des Etats-Unis le corps d'une fillette assassinée. Une des premières victimes d'une longue série qui laissera longtemps la police impuissante. 
Des années plus tard, alors que l'affaire semble enfin élucidée, Joseph décide de changer de vie et de s'installer à New York pour oublier les séquelles de cette histoire qui l'a touché de près. Mais à nouveau les meurtres d'enfants se multiplient, et il comprend que le tueur est toujours à l'oeuvre. Pour échapper à ses démons, Joseph n'aura d'autre solution que de reprendre l'enquête, afin de démasquer le vrai coupable, dont l'identité ne sera révélée que dans les toutes dernières pages...

Avant la lecture : J'ai trouvé ce roman dans une vente de livre pour le bénéfice d'Amnesty International, et comme il était resté longtemps en première vente, je me suis dis que c'était le moment de le prendre. Je faisais en plus une bonne action, et je rallongeais ma Pal. Deux bonnes choses finalement...

Après la lecture : On est tout de suite plongé dans l'histoire, Joseph, jeune garçon vit dans un village du Sud des Etats Unis, un petit bourg complètement retourné par la vague de meurtres touchant des jeunes filles entre 8 et 12 ans. La vie de notre héros est perturbé par ses meurtres, il se sent responsable, et voudrait surveiller comme un ange protecteur toutes les jeunes filles de son village. D'autre part, son enfance est tiraillée entre une mère possessive et une maîtresse d'école qui s'intéresse de près à ses talents d'écriture. Il aime écrire et cela le sauvera sans doute de la folie, la seule question qui l'intéresse étant de savoir qui est l'auteur de ces assassinats ! cette question le hantera jusqu'à la dernière page. C'est la quête de sa vie....Une longue vie pleine de tristesse et d'épreuves, mais qui nous rendent Joseph, plus humain, plus attendrissant. Il n'a vraiment pas été heureux cet homme, et on sent que, seule, la libération de son esprit quant à ses meurtres lui redonnera le goût à la vie.

Je ne dévoilerai pas qui est l'assassin, mais si vous avez êtes "fin limier", vous arriverez à la bonne déduction assez rapidement, et dans le cas contraire, il faut vraiment attendre la dernière page. Chaque début de chapitre comporte un texte en italique qui sont des pensées de Joseph sur son dernier geste, et peuvent apporter une ambiguité au point de se demander si ce n'est pas lui le meurtrier tant recherché...  La fin est d'ailleurs assez brutale, car on a été bercé par un style doux et fluide et tout à coup, pif paf on vous annonce le meurtrier, et bing bang, on ne lui laisse pas le temps de s'expliquer qu'il est déjà à compter fleurette au paradis (plutôt l'enfer d'ailleurs !). Leur dernière rencontre et la façon dont elle est amené est un peu tirée par les cheveux car il est bizarre que le meurtrier vienne se jeter dans la gueule du loup... Finalement une façon pour le meurtrier de choisir sa propre fin. Il savait sans doute ce qui l'attendait en rencontrant Joseph une dernière fois ...
Ce livre se lit bien, ça coule tout seul, un style simple. Le rythme de l'écriture donne de la lenteur à l'histoire. Je dirai même que plus on appoche de la fin, et plus le rythme est lent. Tout s'éteint doucement comme dans la tête de Joseph, cette histoire qui dure depuis si longtemps, depuis des années va enfin s'achever. Les évènements s'enchaînent sans tension, alors qu'il s'agit de meurtres d'enfants ... De ce fait, toute l'horreur de la situation tombe un peu en désuétude. Pour les amateurs de grands frissons, je préfère dire qu'il n'y a pas de grand suspens... mais on ne s'ennuit pas du tout, et on subit avec Joseph, toute la dureté et la lassitude de sa vie. Il n'a vraiment pas été heureux cet homme, et on sent que, seule, la libération de son esprit quant à ses meurtres lui redonnera le goût à la vie.

Un bon roman d'atmosphère qui se lit bien, et on a vraiment envie de connaître l'auteur des crimes odieux commis sur des fillettes, néanmoins, il ne me hantera pas.

Lecture commune du 9 mai 2012 organisée par tousleslivres, ici
avec angelebb, mimigogotte, toinette80, reveline, blanche, flof13, lisalor, isa1977, fleurdesoleil, petitepom, (felina)

mardi 8 mai 2012

Programme des vacances à Honfleur - Paysages et patrimoine

Le programme de la petite semaine fut épatant, 3 jours de soleil, 3 jours de passages entre les gouttes. C'est assez honorable.

  • L'arrivée samedi soir nous laisse le temps d'apercevoir les jolies ruelles d'Honfleur.
  • Dimanche, visite de la côte : deauville, trouville, cabourg. Les maisons sont magnifiques avec des sous bassements en pierre et les hauteurs en colombages, de riches propriétés de toute beauté. Petit salon du livre à Deauville, Le thème est dirigé, les livres ayant pour thème la musique. On notera la présence de Yann Queffelec, et une vingtaine d'auteurs moins connus. La visite de Deauville se terminera par la "promenade des planches" ou s'enchaînent les cabines avec le nom d'artistes américains.


  • Ce troisième jour, soleil magnifique alors route vers la maison de Claude Monet à Giverny. Notre arrivée matinale nous permet d'emprunter le chemin de la maison et des jardins sans trop de monde et en savourant les couleurs qu'on pu voir l'artiste. Magnifique !  A Faire absolument. Cette promenade vient approfondir la visite au grand palais de l'exposition Monet faite à Noël 2010. Nous sommes incollables sur ce monsieur... Respect et béatitude...






  • Sur le retour, pique-nique dans les ruines de Château-gaillard qui se dresse dans une des boucles de la Seine, le site est remarquable. Ensuite route vers Rouen, où nous attend sa prestigieuse cathédrale  avec une visite guidée passionnante de l'ensemble architectural. Cette façade en réfection actuellement a été également peinte par Monet... la boucle est bouclée. Une petite pensée pour Jeanne d'arc... Mises à part quelques rues, d'aspect encore moyenageux, les quartiers sont assez modernes dans l'ensemble. Cela reste une belle ville à découvrir
Cathédrale de Rouen


  • Ce deuxième jour ensoleillé nous conduit un peu plus haut en Seine Maritime. Après avoir pris le très beau et haut pont de Normandie, nous passons la journée à Etretat... Ses falaises sont vraiment magnifiques et imposent le détour. C'est aussi le berceau du célèbre écrivain Maurice Leblanc et de son cher Arsène Lupin, nous irons donc visiter sa maison de villégiature, il y écrivit entre autre la fameuse histoire de "l'aiguille creuse". Visite de sa maison très ludique, c'est Arsène Lupin qui nous invite à découvrir l'antre de son maître. Tiens, d'ailleurs cette visite me donne envie de relire ce policier, j'avais alors une quinzaine d'années, la dernière fois... c'est pas d'hier !

Maison de Maurice Leblanc

  • Le lendemain, nous redescendons en Normandie pour visiter Pont Audemer et Lisieux. Cette dernière est une ville moderne qui a été dévastée pendant le seconde guerre et cela se voit, car il n'y a plus aucune trace du passé. Elle est résolument moderne et "vilaine" à mon goût. La basilique, édifice finalement très récent, (après guerre) est moderne, petits carrelages au sol et mosaïques au mur et plafond, très peu d'ouvertures... Bah ....ce n'est vraiment pas dans mes canons de beauté ! Heureusement l'après midi, nous allons à Pont-Audemer, nettement plus chargée d'histoire et de jolies ruelles à colombages. On y visite le musée Canel qui présente une exposition sur les "livres de l'expédition d'Egypte" ramenés par Napoléon en 1798-1801 Ces recueils ont été écrit par de nombreux ingénieurs, scientifiques et artistes, ils y ont enregistrés toutes les connaissances de l'Egypte à cette époque. Très intéressant.

  • Ce jour-là, direction Bayeux pour admirer sa brillante tapisserie exposée, en fait il s'agit plus précisément d'une broderie, elle fait 50 cm de haut et 70 mètres de long. Faite au XI siècle, elle est la plus ancienne connue à ce jour, elle relate la bataille d'Hasting 1066, la prise du pouvoir de Guillaume, duc de Normandie contre Harold. Une belle preuve de travail manuel précis et historique, c'est superbe !. Bayeux est une très jolie ville, et garde encore des quartiers agréables où respire le passé. Cette journée continuera par une visite rapide de Caen, qui n'a rien de pittoresque, on remarquera les ruines de Château ducal de Guillaume le conquérant intégrée dans la ville moderne, et enfin une visite de la ville d'Arromanches, emblème des plages du débarquement. Cette ville est encore imprégnée de la guerre, avec ses musées, son port artificiel, ses plaques commémoratives un peu partout et des restes de blindés en guise de statues, cela nous rappellent combien cette guerre a été dévastatrice, le site est émouvant. Cette journée s'achévera par une visite guidée de L'abbaye de Jumièges, une abbaye romane qui a subi des changements architecturaux massifs avec l'arrivée du gothique. Une belle ruine encore qui restera en l'état et qui apporte beaucoup de tranquillité au site, un charme bénédictin qui donne goût à la méditation. 


La tapisserie de Bayeux
Abbaye de Jumièges
  • Le retour se fera par Bécherel en Bretagne, j'en ai déjà parlé dans le rayon "escapades", et je conseille vivement aux amateurs de livres en tous genre de faire le détour pour y flâner. Bilan de ma flânerie  : je reviens avec 13 livres achetés ... d'occasion. Il va falloir que je trouve de la place pour stocker tout ça ... 

Tout ça .... pour vous dire que la Normandie possède de beaux coins où il fait bon vivre, 
même si c'est assez pluvieux dans l'ensemble. 
Et je retournerai sûrement au pays du bon fromage au lait cru et du calvados...

lundi 7 mai 2012

Blackstone - T. 1 Les magiciens - Corbeyran et Chabbert



Présentation de l'éditeur  (Glénat)
"Du bout de sa baguette magique ou par la force de son esprit,
le magicien talentueux peut ouvrir grand les portes 
d'un univers parallèle où tout devient possible,
chatouilllant les moindres recoins de l'imagination humaine" 
Noel Daniel

Une bande dessinée très agréable à lire, une histoire originale à mon goût, elle se passe dans le Paris des années 1860, 3 gredins font de la magie ou plutôt des petites arnaques dans les rues, et un peu sur les planches de certains théâtres peu scrupuleux ... Un jour tout bascule, quand un petit garçon veut bien servir de cobaye dans un tour de magie simple, celui de la malle, et quand le couvercle s'ouvre à nouveau l'enfant a disparu, mais vraiment disparu... Les crapules n'y comprennent rien et c'est une course folle qui commence pour les magiciens en herbes, où est donc passé l'enfant ?? Autant de questions qui rendent la lecture attractive. Les dessins sont très réalistes, et correspondent à ce que j'aime en BD. De beaux dégradés, des couleurs qui rendent bien compte de l'atmosphère de l'histoire. Un petit régal !

" La magie engendre l'ambition. L'ambition engendre les ténébres...."